Numéro 03 – Spec Ops The Line / 188 Pages

15,00

Voici le riche programme du numéro Spec Ops : The Line, mêlant analyses inédites, fictions et artbook sur 188 pages :

  • 90 pages consacrées à ce jeu de guerre d’exception qui porte un message pacifique et qui montre l’horreur de la guerre tant pour le soldat que pour sa victime. Vous apprendrez comment tout relève de l’illusion (il n’y a ni guerre, ni Dubaï) sur le modèle du film l’échelle de Jacob. Vous découvrirez comment les développeurs ont intégré un message chrétien et comment ce message a été porté sur la couverture par Alessandro Taini, directeur artistique du studio Ninja Theory. Vous saurez  comment le jeu s’est inspiré des années 60 et de la filmographie de la guerre du Viêt Nam pour renforcer sa dimension pacifiste. Sans oublier les articles consacrés à son développement mouvementé (le post mortem du coréalisateur du jeu), à l’exploitation de Dubaï ou l’article exclusif portant sur le DLC annulé.
  • A l’occasion des 90 autres pages, vous trouverez des papiers sur l’américanisation du jeu vidéo, Journey, The Binding of Isaac, les DLCs, la vision de la guerre dans les jeux de genre, Dante’s Inferno et même El Shaddai.
  • Vous trouverez encore le témoignage exceptionnel d’un ancien soldat américain, le récit du développement d’un jeu indépendant, l’interview d’un psychiatre de l’armée et la lettre de Sheldon Pacotti, scénariste des deux premiers Deus Ex (à propos du futur qui nous attend).
  • Enfin, vous terminerez avec l’icareview d’Alessandro Taini, passé de concept artist à directeur artistique du studio Ninja Theory. 33 pages d’illustrations (splendides) et de questions/réponses durant lesquelles nous abordons son travail sur Hellblade, Devil may Cry, Enslaved, Heavenly Sword et bien d’autres choses.
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Description

Voici les retours que j’ai reçu de professionnels du jeu vidéo :

– Louis David Tremblay, gamedesigner chez Eidos (Thief 4) :

« Icare est un monument dressé au jeu vidéo. L’analyse de Spec Ops est frappante par son ampleur culturelle, artistique, géopolitique ou religieuse. Des ouvrages comme celui-ci contribuent à légitimer le jeu vidéo et prouvent que ce média auquel je me dévoue corps et âme est subtil, intelligent, et ultimement, un art au même titre que le cinéma. Très peu de revues  parviennent à éduquer le lecteur sur d’autres plans et à l’emmener par les chemins sinueux de la philosophie ou de l’imaginaire. Icare le réussit. Et de quelle manière : car c’est si bien écrit… »

– François Emery (Directeur Level Design – Ubisoft / Prince of Persia) : « Passionnant, profond, particulièrement bien écrit, Icare est une référence incontournable pour qui s’intéresse au jeu video. Vraiment très impressionnant.»

– Omar Boulon, rédacteur en chef de Canard PC : « Une plongée démente dans les profondeurs d’un jeu qui, jusqu’à présent, n’avait été qu’à peine effleuré. »

– Olivier Pallaruelo, journaliste à Allociné et qui s’occupe notamment du rapport entre jeu vidéo et cinéma : « Avec toute la rigueur qui caractérisait déjà les précédentes publications du magazine Icare, l’auteur enfonce un peu plus le clou en brassant avec une intelligence confondante l’univers du cinéma, la (géo)politique, l’Histoire, la Philosophie, la Religion, l’Art pour dévoiler les ressorts – mais aussi les limites – de Spec Ops, et ainsi livrer une réflexion aussi passionnée que passionnante. C’est d’autant plus méritoire que l’approche est totalement inédite. Un complément remarquable -et précieux- pour qui souhaite découvrir ou redécouvrir l’excellent titre développé par le studio Yager, qui gagne à être davantage connu et joué. »

Sébastien Pissavy, cofondateur de Jeuxvideo.com. Il n’a pas joué à Spec Ops : The Line mais a pourtant adoré le magazine (je voulais démontrer qu’il pouvait être lu par tous, indépendamment de sa connaissance du jeu / depuis il y a joué ! ) : « Des articles extrêmement fouillés, truffés de références littéraires, cinématographiques, philosophiques, économiques… C’est passionnant à lire et ça fait du bien. Icare est un magazine qui vous élève ! »

Mehdi, cofondateur du podcast Je Game Moi Non Plus, auteur  des Grands Noms du Jeu Vidéo – Vol.8 Suda 51 :

« Rigoureux, illustré, documenté et enrichi d’éléments inédits, la lecture d’Icare ne vous brûlera pas les ailes. Mais elle pourrait bien vous brûler les doigts »

– Gérald, enseignant en philosophie :

« Après deux numéros ultra-stimulants, Icare revient en force pour nous livrer ‘Spec Ops: The Line’ sur un plateau. J’ai eu la chance de lire toute une partie en avant-première, et je confirme les avis précédents. J’ajoute que le graphisme et les nombreuses illustrations servent à merveille la progression des idées, toujours limpide, très documentée et bien argumentée. Finalement, pour explorer les alliages du divertissement, de l’art et de la critique, le choix de ‘Spec Ops: The Line’ se révèle excellent.

Ainsi Icare réussit le pari d’une immersion profonde dans ‘The Line’ sans s’y laisser enfermer pour autant. Loin de se perdre dans les détails techniques ou les anecdotes, le magazine englobe l’aventure ludique dans une analyse critique plus vaste : l’immersion ouvre finalement sur le réel. A bien des égards, cette réalité (historique et contemporaine) est plus emmêlée, plus choquante et plus extrême que le jeu qu’elle inspire. Icare nous montre alors comment Spec Ops peut incarner cette horreur, par son gameplay, son script, ses choix artistiques – mais aussi là où le jeu la manque, la dissimule ou la réinterprète…

Capitalisme et religions, nature et inhumanité, héroïsme et psyché-délires… : le numéro suit de nombreux fils dans le désert, interroge patiemment les acteurs, les symboles visuels ou les références musicales, accompagne le lecteur-gamer du sous-sol de la Tour qui domine la Dubaï Spec Opsienne jusqu’aux étages supérieurs, qui surplombent tellement plus qu’un jeu d’action. »