Retours sur Akeahhhhh
Posté : 08 août 2022 19:59
Bonjour, voici le topic des compilations des retours d'Akeahhh. Pour tout savoir sur le projet, c'est ici : https://fr.tipeee.com/icare/news/97733
Je place dans le premier message les retours des habitués à qui j'envoie le scénario pour critique. Dans les messages qui suivront, vous trouverez les retours des lecteurs.
- [Frédéric Zumbiehl, scénariste - Buck Danny, Team Rafale -, romancier - Charlie Blues, Titan -] : Je vais faire court. C'est très marrant, original et même un poil gore. En revanche, je suis pas sûr qu'Ikea apprécie. Il s'en passe des choses dans leur magasin !
- Fabien Alquier (coloriste / Alix Senator : les démons de Sparte, Unité Félin) : Voilà un instantané sur le fil du rasoir qui déroule la survie de personnages en marge et individualistes : "live alone, die together ". Clairement, ils sont déjà perdus avant même d'avoir espéré. Et c'est ensemble qu'ils se crashent dans ce huis-clos parfaitement huilé qui coche de manière spectaculaire tous les red flags de la profession.
- [Olivier Pallaruelo, journaliste à Allociné] : Alors là, pour le coup, tu t'es pas mal lâché. Ca n'épargne rien ni personne. Je note aussi que contrairement à tous tes autres scénarios, on trouve une structure beaucoup plus éclatée à travers le suivi soit de petits groupes soit de personnages qui finissent (ou pas) par se rejoindre. Et il faut voir l'hécatombe. Evidemment, ça reste toujours aussi imagé et inattendu. D'ailleurs, je résumerai l'ensemble par un vrai délire trash, improbable et sous acide, doublé d'un slasher fantastique au rayon Ikea. So quiet !
- [Arnaud, ingénieur] Show sanglant et baroque avec ce trait de légèreté et ces pointes d’humour uniques qui te caractérisent. J’ai trouvé la créature assez stupéfiante, rusée et d’une intelligence diabolique, alors qu’elle fait fasse à des personnages qui ressemblent à des marionnettes incultes et décérébrées. Ce massacre ultime est très drôle, y compris parce qu'il touche des fous prétendument religieux au cœur du temple contemporain de la déesse Consommation et du dieu Capitalisme. D’accord, il reste un peu de sagacité humaine mais elle est vite écrasée par l’inexorable bourreau. Finalement, l'avantage avec tes nouvelles, scénarios, magazines et tutti quanti, c'est qu'on n'est jamais au bout de nos surprises ! Mais là, rien que le mélange totalement incongru de citations de l'Evangile et du Seigneur des Anneaux, c’était dément !
- [Julie, RH] J’ai beaucoup aimé. C'est drôle, fluide, imagé et surprenant. Certains personnages en prennent pour leur grade, c'est sûr, mais, on se demande si, en situation, on approcherait pas aussi un peu de la vérité. Je pense par exemple à Rachid. Sinon, c'est bien mis en scène dans ce ce sens où ça colle au fonctionnement et à la structure d'un Ikea.
- [William, prof d'histoire] : A la fois cocasse, violent, fou et absurde, j'ai trouvé très séduisante l'idée de ce démon du bois invoqué dans un Ikea. Et quel Ikea ! Les liens avec Marmosa Mexicana sont bien amenés et on a envie de savoir finalement comment une certaine personne a pu mettre la main sur cette boite. Enfin, il y a la question du politiquement incorrect et de la frontière à franchir ou ne pas franchir. Ce sera aux lecteurs de décider mais certains pourront ressentir un malaise. Tu t'exposes à la critique mais j'imagine que tu l'as pris en compte.
- [Myriam, infirmière] : Les dialogues ont beaucoup de punch et ça tombe bien puisqu'ils représentent environ 80% de l'écriture. C'est drôle, trash et sans concession. Je trouve aussi que la deuxième partie apporte beaucoup aux personnages, en les développant, en les nuançant ou au contraire en les exagérant davantage. S'agissant du politiquement correct ou simplement de l'aspect "raciste", l'écriture est très défendable dans un travail de fiction mais on est pas loin de la limite, du moins dans certaines situations. Bien sûr, tu expliques très bien ta position dans le petit excipit à la fin du récit.
Je place dans le premier message les retours des habitués à qui j'envoie le scénario pour critique. Dans les messages qui suivront, vous trouverez les retours des lecteurs.
- [Frédéric Zumbiehl, scénariste - Buck Danny, Team Rafale -, romancier - Charlie Blues, Titan -] : Je vais faire court. C'est très marrant, original et même un poil gore. En revanche, je suis pas sûr qu'Ikea apprécie. Il s'en passe des choses dans leur magasin !
- Fabien Alquier (coloriste / Alix Senator : les démons de Sparte, Unité Félin) : Voilà un instantané sur le fil du rasoir qui déroule la survie de personnages en marge et individualistes : "live alone, die together ". Clairement, ils sont déjà perdus avant même d'avoir espéré. Et c'est ensemble qu'ils se crashent dans ce huis-clos parfaitement huilé qui coche de manière spectaculaire tous les red flags de la profession.
- [Olivier Pallaruelo, journaliste à Allociné] : Alors là, pour le coup, tu t'es pas mal lâché. Ca n'épargne rien ni personne. Je note aussi que contrairement à tous tes autres scénarios, on trouve une structure beaucoup plus éclatée à travers le suivi soit de petits groupes soit de personnages qui finissent (ou pas) par se rejoindre. Et il faut voir l'hécatombe. Evidemment, ça reste toujours aussi imagé et inattendu. D'ailleurs, je résumerai l'ensemble par un vrai délire trash, improbable et sous acide, doublé d'un slasher fantastique au rayon Ikea. So quiet !
- [Arnaud, ingénieur] Show sanglant et baroque avec ce trait de légèreté et ces pointes d’humour uniques qui te caractérisent. J’ai trouvé la créature assez stupéfiante, rusée et d’une intelligence diabolique, alors qu’elle fait fasse à des personnages qui ressemblent à des marionnettes incultes et décérébrées. Ce massacre ultime est très drôle, y compris parce qu'il touche des fous prétendument religieux au cœur du temple contemporain de la déesse Consommation et du dieu Capitalisme. D’accord, il reste un peu de sagacité humaine mais elle est vite écrasée par l’inexorable bourreau. Finalement, l'avantage avec tes nouvelles, scénarios, magazines et tutti quanti, c'est qu'on n'est jamais au bout de nos surprises ! Mais là, rien que le mélange totalement incongru de citations de l'Evangile et du Seigneur des Anneaux, c’était dément !
- [Julie, RH] J’ai beaucoup aimé. C'est drôle, fluide, imagé et surprenant. Certains personnages en prennent pour leur grade, c'est sûr, mais, on se demande si, en situation, on approcherait pas aussi un peu de la vérité. Je pense par exemple à Rachid. Sinon, c'est bien mis en scène dans ce ce sens où ça colle au fonctionnement et à la structure d'un Ikea.
- [William, prof d'histoire] : A la fois cocasse, violent, fou et absurde, j'ai trouvé très séduisante l'idée de ce démon du bois invoqué dans un Ikea. Et quel Ikea ! Les liens avec Marmosa Mexicana sont bien amenés et on a envie de savoir finalement comment une certaine personne a pu mettre la main sur cette boite. Enfin, il y a la question du politiquement incorrect et de la frontière à franchir ou ne pas franchir. Ce sera aux lecteurs de décider mais certains pourront ressentir un malaise. Tu t'exposes à la critique mais j'imagine que tu l'as pris en compte.
- [Myriam, infirmière] : Les dialogues ont beaucoup de punch et ça tombe bien puisqu'ils représentent environ 80% de l'écriture. C'est drôle, trash et sans concession. Je trouve aussi que la deuxième partie apporte beaucoup aux personnages, en les développant, en les nuançant ou au contraire en les exagérant davantage. S'agissant du politiquement correct ou simplement de l'aspect "raciste", l'écriture est très défendable dans un travail de fiction mais on est pas loin de la limite, du moins dans certaines situations. Bien sûr, tu expliques très bien ta position dans le petit excipit à la fin du récit.